En couture, savoir coudre à la main est tout aussi important que de maitriser sa machine à coudre. Cependant, il n’est pas nécessaire de connaître tous les points main sur le bout des doigts !
Au fur et à mesure de votre pratique, vous vous apercevrez qu’on tourne souvent autour de 6 points : le point avant, le point de bâti, le point de surfil, le point invisible, le point arrière et le point de piqûre. Alors passons les en revue ensemble !
Pour que vous ayez un meilleur aperçu du rendu de chaque point, chaque échantillon de tissu mesure la même taille.
Le point avant
(ou point devant)
Le point avant est un petit point de 2 ou 3mm maximum qui se suit d’un espace de la même mesure. C’est un point d’assemblage facile et rapide à assimiler et c’est pour cette raison qu’on l’apprend souvent en premier lieu lorsqu’on commence la couture à la main.
Mais le point avant a un défaut : du fait de ses espacements, ce n’est pas un point solide ! Par conséquent, on l’utilisera plutôt pour fixer des petits détails légers, glacer des coutures, voire en point décoratif.
Le point de bâti
Contrairement aux autres points, le point de bâti est un point d’assemblage temporaire. Il sert à faufiler de futures coutures dans le but de les coudre à la machine plus tard. C’est donc un point que l’on peut retrouver à chaque création !
Le point de bâti se base sur le même principe que le point avant. Il est cependant plus lâche que ce dernier (5 à 6mm de longueur de point en moyenne). Mais puisqu’il s’agit d’un point temporaire, nous n’utiliserons pas le même type de fil que pour un point avant : ici, on se servira d’un fil qui se casse facilement, le fil à bâtir !
À lire : Epingles, pinces et bâti : Quand et comment bien les utiliser ?
Les points de surfil
Un point de surfil remplit la même fonction qu’un surjet à la machine : éviter l’effilochage des bords du tissu. Si vous n’avez pas de surjeteuse et ne souhaitez pas utiliser votre machine à coudre pour vos finitions, c’est un point à connaître !
Parmi l’éventail des points de couture main, vous pourrez retrouver plusieurs styles de point de surfil (point de surfil croisé, point de surfil à petit rentré,…).
De mon point de vue, le point de surfil croisé (à gauche) remplit mieux son rôle et apporte une finition beaucoup plus nette. Mais lorsqu’on parle de point de surfil, on fait souvent référence au point de surfil à cheval (à droite). C’est d’ailleurs celui que je vous conseille de réaliser si vous débutez !
Le point invisible
(ou point échelle)
Si vous ne deviez apprendre d’un seul point à la main, ce serait celui-ci ! Le point invisible est un point ayant la particularité d’être invisible sur l’endroit comme sur l’envers, d’où son nom.
À noter : Son surnom « point échelle » est également très parlant : chacun des points finissent par former comme les petites barres d’une échelle. Faites le test !
On l’utilise particulièrement pour fermer une ouverture ou encore pour réaliser des ourlets invisibles. Son seul inconvénient : tout comme le point avant, le point invisible est fragile. Pour cette raison, on évitera de faire de trop longues coutures avec et de le réaliser sur des zones mises à rudes épreuves ou sur des vêtements d’enfants par exemple.
À lire : Comment coudre un ourlet invisible à la main ?
Le point arrière
et le point de piqûre
Le point arrière (à gauche) et le point de piqûre (à droite) sont deux points différents. Mais si je les ai rassemblés dans une même catégorie, c’est parce qu’ils sont très semblables au niveau de l’exécution et servent à la même chose. Le principe : on pique en avant sur l’envers puis on repique en arrière sur l’endroit, et ainsi de suite.
Tous deux sont des points d’assemblage. Mais leur différence réside dans l’espacement entre chaque point. Visuellement, le point arrière est très similaire à un point avant tandis que le point de piqûre imite les points de machine à coudre. Ce dernier est également le plus solide des points de couture main et celui qu’on utilise pour un assemblage à l’aiguille !
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